gardez le sourire

Dix-huit contrebandiers, chargés chacun d'un sac de poudre, franchissent un col dans la montagne. Le  dernier s'aperçoit que son sac s'allège un peu. Il devine qu'il perd de sa poudre et que son sac a un trou. C'est vrai; une longue traînée grise se voit sur le sentier. C'est une perte, mais c'est surtout un indice qui peut guider les gendarmes. Il pousse un cri. Soudain ses dix-sept compagnons s'arrêtent, mettent sac à terre et s'asseyent dessus.

Pendant ce temps il retourne sur ses pas pour trouver le début de la traînée de poudre. Il lui faut une heure. Alors il met le feu à la poudre pour détruire l'indice. Une minute après, il entend une détonation superbe: les dix-sept sacs sautaient en l'air avec les dix-sept contrebandiers.

QUESTIONS

1)       Pourquoi le sac du dernier contrebandier devenait-il plus léger ?

2)       Ce qui donne le plus d'inquiétude au contrebandier, est-ce d'avoir perdu de l'argent en perdant de la poudre ?

3)       Le dernier contrebandier pousse un cri. Est-ce un cri de douleur, un cri de surprise, un ordre, un signal d'alarme ?

4)       Le porteur du sac percé aura pu évaluer la longueur de la traînée de poudre: représente-t-elle 3 ou 4 kilomètres, 300 ou 400 métres ? Comment peut-on le savoir ?

5)       Comment le contrebandier aurait-il pu détruire la trace de poudre plus simplement ?

6)       Une fois la poudre brûlée, est-ce que tout indice aura disparu du sentier ? Pourquoi ?

7)       Pense au temps mis par la poudre pour brûler; pense à celui mis par l'homme pour revenir sur ses pas. Combien de fois le feu avance-t-il plus vite que l'homme ?

8)       Combien de sacs ont-ils sauté ?

9)       Si les dix-sept compagnons s'étaient arrêtés sac au dos, comment l'histoire se serait-elle terminée ?

10)     Pourquoi l'auteur a-t-il écrit ce texte; quel message veut-il apporter au lecteur ?