gardez le sourire

gardez le sourire

Règles pour être (s) humain (s).

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard KIPLING

 

 

 

 

 

 

Règles pour être (s) humain (s).

Un corps t’a été donné. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.

Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée "Vie ". Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu’elles sont idiotes ou sans pertinence.

Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d’essai et erreur : l’expérimentation. Les expériences " ratées " font tout autant part du processus que celles qui réussissent.

Une leçon sera répétée jusqu’à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu’à ce que tu l’apprennes. Quand tu l’auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.

Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n’y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.

" Ailleurs " n’est pas meilleur qu’ " ici ". Quand ton " ailleurs " est devenu " ici ", tu obtiens à nouveau un autre " ailleurs " qui a son tour te semblera meilleur qu’ " ici ".

Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.

Ce que tu fais de ta " Vie " dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t’appartient.

Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la " Vie " sont en toi. Tout ce qu’il te faut, c’est regarder, écouter et faire confiance.

A mesure que tu t’ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.

Anonyme.

 

 

 

 

 

 

 

Reconnaître la Sagesse.

Un homme qui avait la réputation d’être sage vivait en ermite sur une montagne et y méditait depuis de nombreuses années, loin de l’agitation et des vicissitudes du monde.

Il jour il reçut la visite d’un habitant du village voisin. Il n’avait pas plu dans la région depuis deux saisons entières et les récoltes avaient été maigres, la disette couvait. On commencerait bientôt à puiser dans les réserves de semailles. Et alors, que planterait-on la saison prochaine ?

L’homme exposa cette situation au sage et lui demanda conseil.

Le sage lui dit :
 Mettez le grain qu’il vous reste en commun. Mangez-en la moitié pour survivre et semez le reste, mais seulement dans les champs les plus fertiles. Vous en prendrez soin en commun. Vous les arroserez avec l’eau du puits. Et vous partagerez la récolte.

Alors, l’homme s’exclama :
 Ha ! voilà un sage.

Se penchant vers lui, le sage lui répondit :
 Non, le sage c’est celui qui sait reconnaître la sagesse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’inondation.

Dans son rêve, le curé d’un village entendit Dieu s’adresser à lui : "La pluie arrivera demain. Ton village sera inondé mais je veille sur toi". Une forte pluie se mit à tomber le lendemain. Comme le risque d’inondation était réel, une équipe de secours évacua tous les habitants du village en leur faisant abandonner leur maison. Tout le monde partit, à l’exception du curé. Il répondit à la barque de secours qui se présenta : "Dans mon rêve, Dieu m’a dit qu’il veillait sur moi".

Le lendemain, l’eau atteignit le premier étage des habitations. Une équipe de pompiers en zodiac vint et tenta d’emmener le curé. De nouveau, il refusa. Il disait qu’il avait reçu un signe et qu’il lui fallait montrer au monde qu’il était un homme de foi.

Le troisième jour, l’eau monta encore et la situation devint vraiment critique. Le curé était tout seul, perché sur le toit de sa maison. Une dernière équipe de secours en hélicoptère survola sa maison et tenta de le ramener à la raison. De nouveau, il refusa et les renvoya en réaffirmant sa confiance dans la parole qu’il avait reçu en songe.

Peu après, l’eau recouvrit entièrement la maison, le curé du village mourut noyé. Comme il avait toujours été un bon chrétien, Saint Pierre lui ouvrit les portes du Ciel mais il refusa d’y entrer. Il disait que Dieu l’avait trompé, qu’Il lui avait promis le salut. Pourtant, il avait été le seul habitant du village à périr.

Saint Pierre rétorqua que cela n’était pas possible, Dieu ne mentait pas. Il devait y avoir une explication. Il partit le chercher, entra au Paradis et, une demi-heure plus tard, il revint pour dire au curé : "C’est vrai, Dieu a dit qu’il veillait sur vous. Il vous a envoyé une barque, un zodiac et un hélicoptère mais par trois fois vous avez refusé son aide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hymne au possible

L’or n’a pas besoin de pierre philosophale, mais le cuivre oui.

Améliore-toi.

Ce qui est vivant, fais-le mourir : c’est ton corps. Ce qui est mort, vivifie-le : c’est ton coeur.

Ce qui est présent, cache-le : c’est le monde d’ici-bas. Ce qui est absent, fais-le venir : c’est le monde de la vie future.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’homme et l’enfant

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

 Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.

 Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.

 Un Scientifique calcula la profondeur du trou.

 Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.

 Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.

 Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.

 Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.

 Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.

 Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !

 Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.

 Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.

Puis un enfant passa, et lui tendit la main...

Anonyme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Citations

Des plus récentes aux plus anciennes, les citations utilisées dans les articles de la rubrique "Beaux Textes"

Ta véritéEnvoyer cette citation

Le mensonge c’est la foi des maîtres et des esclaves ! La vérité, c’est le dieu des hommes libres ! Maxime Gorki« La vérité n’appartient à personne, ; c’est pourquoi elle appartient, en droit, à tous. La vérité n’obéit pas ; c’est pourquoi elle est libre, et libère. » A.Comte-Sponville« La recherche de la vérité est à la fois difficile et facile : nul ne peut l’atteindre absolument ni la manquer tout à fait. » Aristote
Ta vérité

L’acte justeEnvoyer cette citation

Le mot que tu n’as pas dit est ton esclave. Le mot que tu as dit est ton maître. Proverbe oriental
L’acte juste

L’homme et l’enfantEnvoyer cette citation

N’oublions pas que les enfants suivent les exemples mieux qu’ils n’écoutent les conseils. Roy L. Smith
L’homme et l’enfant

Le bonheurEnvoyer cette citation

Beaucoup de bonheur se perd...à le rechercher. Un sage
Le bonheur

CombléEnvoyer cette citation

Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières.Oscar Wilde
Comblé

Chance ou malchance ?Envoyer cette citation

Le point noir dans la zone blanche nous dit RESTONS HUMBLE, le point blanc dans la zone noire nous dit GARDONS ESPOIR
Chance ou malchance ?

Tu seras un homme...Envoyer cette citation

"Je voudrais être un honnête homme."
Tu seras un homme...

Serment d’HippocrateEnvoyer cette citation

"Le plus grand miracle de la médecine, c’est la maladie."
Serment d’Hippocrate

Légende hindoueEnvoyer cette citation

Qui se connaît bien, connaît Dieu. Hazrat Ali
Légende hindoue

VoyagerEnvoyer cette citation

"Le but suprême du voyageur est de ne plus savoir ce qu’il contemple. Chaque être, chaque chose est occasion de voyage, de contemplation."Lie t’seu.

« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. » Gandhi
Voyager

La maladie du bonheurEnvoyer cette citation

Y aurait-il 7 clés ?
La maladie du bonheur

Cadeaux d’insultesEnvoyer cette citation

Quand refuser un cadeau est la récompense...
Cadeaux d’insultes

SolitudeEnvoyer cette citation

Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n’est à nous et nous n’avons rien à donner. Louis Lavelle
Solitude

Faites-en un bon délinquantEnvoyer cette citation

"C’est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice, c’est-à-dire assurer "la continuité du monde"." Hannah Arendt

 

Ta vérité

A des degrés divers

Nous sommes tous des aveugles,

Guidés par des aveugles,

Qui guidons des aveugles.

Et pourquoi un aveugle

Ne pourrait-il en guider un autre ?

Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,

Nous réalisons avec émerveillement

Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieur,

Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères

Comme les bruits du monde extérieur.

Ne crois pas ce que je te dis.

Ne rejette pas ce que je te dis.

Ce qui restera sera ta vérité.

Bouddha

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brèves

Non-avoirEnvoyer cette brève

« Trente rayons se joignent un un moyeu unique
Ce vide dans le char en permet l’usage

D’une motte de glaise, on façonne un vase
Ce vide dans le vase en permet l’usage

On ménage des portes et des fenêtres pour une pièce
Ce vide dans la pièce en permet l’usage

L’avoir fait l’avantage
Et le non-avoir fait l’usage. »

Le Tao Te King

Secrets de beautéEnvoyer cette brève

"Pour avoir des lèvres attirantes, prononcez des paroles de bonté. Pour avoir de beaux yeux, regardez ce que les gens ont de beau en eux. Pour rester mince, partagez vos repas avec ceux qui ont faim..." Audrey Hepburn

Un goût de bonheurEnvoyer cette brève

"La vie est bonne par-dessus tous ; le raisonnement n’y fait rien. On n’est pas heureux par voyage, richesse, succès, plaisir. On est heureux parce qu’on est heureux. Le bonheur, c’est la saveur même de la vie. Comme la fraise à le goût de fraise, ainsi la vie a le goût de bonheur. Le soleil est bon ; la pluie est bonne ; tout bruit est musique. Voir, entendre, flairer, goûter, toucher, ce n’est qu’une suite de bonheurs. Même les peines, même les douleurs, même la fatigue, tout cela a une saveur de vie. Exister est bon, non pas meilleur qu’autre chose ; car exister est tout et ne pas exister n’est rien." Alain

EpitapheEnvoyer cette brève

Une balade au Père Lachaise et la rencontre de cette épitaphe d’une insondable tristesse :
"Je n’aurais pas duré plus que l’écume
Aux lèvres de la vague sur le sable
Né sous aucune étoile un soir sans lune
Mon nom ne fut qu’un sanglot périssable"

La tombe est celle de Yvan Goll, poète et militant pacifiste, voisin de Chopin et Desproges et l’épitaphe est extraite d’une de ses oeuvres : "Jean Sans Terre"

 

Faites-en un bon délinquant

Il s’agit de 12 règles, données par la police de Seattie, dans l’Etat de Washington, aux USA, proposées aux parents qui désirent faire de leur enfant un bon délinquant :

1. Dès l’enfance, donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira en pensant que le monde entier lui doit tout.

2. S’il dit des grossièretés, riez, il se croira très malin.

3. Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 21 ans, « il choisira lui-même ».

4. Ne lui dites jamais : « C’est mal » Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu’il sera arrêté pour vol de voiture, il sera persuadé que c’est la société qui le persécute.

5. Ramassez tout ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui seront responsables.

6. Laissez-lui tout lire. Stérilisez la vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d’ordures.

7. Disputez-vous toujours devant lui. Quand votre ménage craquera, il n’en sera pas choqué.

8. Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que vous.

9. Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, sinon il sera « frustré ».

10.Prenez toujours son parti. Les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit !

11. Quand il sera vaurien, proclamez vite que vous n avez jamais rien pu faire.

12. Préparez-vous à une vie de douleur ; vous l’aurez.

Pour éviter qu’il devienne délinquant, le plus important est d’accorder du temps, de l’amour, des limites et, de la stabilité à l’enfant, de communiquer ouvertement avec lui et de lui montrer l’exemple. Ce n’est pas simple tous les jours, mais c’est le meilleur chemin.

Rosette POLETTI (infirmière, pédagogue et psychothérapeute) avec la collaboration de Barbara Dobbs.

 

 

 

 

 

Solitude

Mon cher Monsieur Kappus,

Mon salut ne doit pas vous manquer pour le temps de Noël, quand, au milieu de la fête, vous porterez votre solitude plus durement qu’en un autre temps.

Si vous sentez qu’ alors votre solitude est grande, réjouissez-vous-en. Dites-vous bien :

Que serait une solitude qui ne serait pas une grande solitude ?

La solitude est une : elle est par essence grande et lourde à porter.

Presque tous connaissent des heures qu’ils échangeraient volontiers contre un commerce quelconque, si banal et médiocre fût-il, contre l’apparence du moindre accord avec le premier venu, même le plus indigne...

Mais peut-être ces heures sont-elles précisément celles où la solitude grandit et sa croissance est douloureuse comme la croissance des enfants, et triste comme l’avant-printemps.

N’en soyez pas troublé.

Une seule chose est nécessaire : la solitude.

La grande solitude intérieure.

Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures personne, c’est à cela qu’il faut parvenir.

Etre seul comme l’enfant est seul quand les grandes personnes vont et viennent, mêlées à des choses qui semblent grandes à l’enfant et importantes du seul fait que les grandes personnes s’en affairent et que l’enfant ne comprend rien à ce qu’elles font.

Extrait du livre « Lettres à un jeune poète » Rainer Maria Rilke. 1937

 

 

 

 

 

 

 

 

Cadeau d’insultes

Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.

Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.

Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.

Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.

Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :

 Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?

 Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.

 A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.

 Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.

 

 

 

 

 

 

La maladie du bonheur

ATTENTION ! Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse. L’O.M.B. (Organisation Mondiale du Bien-être) prévoit que des milliards de personnes seront contaminées dans les dix ans à venir.

Voici les symptômes de cette terrible maladie :

1- Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d’agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnement du passé.

2- Manque total d’intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s’intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

3- Perte complète de la capacité de se faire du souci (cela représente l’un des symptômes les plus graves).

4- Plaisir constant d’apprécier les choses et les êtres tels qu’ils sont, ce qui entraîne une disparition de l’habitude de vouloir changer les autres.

5- Désir intense de se transformer soi-même pour développer ses potentiels de santé, de créativités et d’amour.

6- Attaques répétées de sourires, ce sourire qui dit " merci " et donne le sentiment d’unité et d’harmonie avec tout ce qui vit.

7- Ouverture sans cesse croissante à l’esprit d’enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes. Cette maladie est extrêmement contagieuse. Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible. Les traitements médicaux chimiques peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes, mais ne peuvent s’opposer à la progression inéluctable du mal. Aucun vaccin anti-bonheur n’existe. Comme cette maladie du bonheur provoque une perte totale de la peur de mourir qui est le pilier central des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux graves risquent de se produire, tels que grèves de l’esprit belliqueux, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, cercles de partages et de guérison, crises collectives de fou rire.

 

 

 

 

 

 

VOYAGER

Un jour le maître dit : "Il est beaucoup plus facile de voyager que de s’arrêter".

Les disciples voulurent savoir pourquoi :

 Parce que, dit le maître, tant que l’on voyage on peut s’accrocher à un rêve. Quand on s’arrête, on doit faire face à la réalité.

 Mais comment changerons-nous un jour si nous n’avons pas de buts ou de rêves ? demandèrent les disciples.

 Le véritable changement est celui qui n’est pas voulu. Faites face à la réalité et un changement que vous n’aurez pas voulu se produira


En guise de conclusion :
 Quelle existence fais-tu dans ta chrysalide ? demande frère escargot qui traîne allègrement sa coquille aux quatre coins du monde à l’horizontale.

 Je me laisse pousser des ailes, répond dans la chrysalide le papillon de nuit. Tu n’en auras jamais toi-même car c’est un don de Dieu à la stabilité.

 

 

 

 

 

 

 

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29/07/2008
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