gardez le sourire

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LE PARICIPE PASSE (lisez la leçon et faites l'exercice)

PASSE COMPOSE 2 (lisez la leçon et faites l'exercice)

 

 

Avec "avoir" : tous les autres verbes (voir leçon du passé composé 1)

Mais il existe des exceptions avec les verbes ci-dessous :

 

AVOIR
Complément d'Objet Direct
qui / quoi ?

ETRE
Autres
/ quand / comment / ...?

Monter

J' ai monté les valises

Je suis monté dans le train

Descendre

J'ai descendu le sac

Je suis descendu de la montagne

Rentrer

J'ai rentré la voiture

Je suis rentré à la maison

Sortir

J'ai sorti le chien

Je suis sorti de la gare

Retourner

J'ai retourné la crêpe

Je suis retourné en France

Passer

J'ai passé un examen

Je suis passé par Trouville

 

PARTICIPE PASSE (lisez la leçon et faites l'exercice)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARTICIPE PASSE (lisez la leçon et faites l'exercice)

Etre
Avoir

(au présent)

+

participe passé

elle est allée à la plage

1. AVEC "ETRE"
On accorde toujours le participe passé avec le sujet :

Bernadette Dejeu est morte le 14 décembre 1999.

Les policiers sont allés chez les parents de la victime.

Les verbes pronominaux :
Elle s'
est lavée. (Elle a lavé qui ? s' = elle-même)
Elle s'
est coupé le doigt. (Elle a coupé quoi ? le doigt, de qui ? s' = d'elle)
Ils se
sont téléphoné. (Ils ont téléphoné à qui ? se = à eux)

2. AVEC "AVOIR"
On accorde toujours le participe passé avec le complément d'objet direct placé avant le verbe :

Elle a mangé une pomme verte.
La pomme qu'elle
a mangée est verte. (qu' = la pomme)
Cette pomme, elle l'
a mangée. (l' = cette pomme)

 

Accord avec le verbe être

Règle générale

Le participe passé conjugué avec le verbe « être » s'accorde en genre et en nombre avec le sujet (sauf les verbes impersonnels, quel que soit le sujet réel : « il est tombé des cordes »).

Toutefois, le cas des verbes pronominaux (« Elles se sont lavées », mais « Ils se sont lavé les mains ») fait l'objet de règles particulières.

Verbes pronominaux : cas général

Les verbes pronominaux sont construits avec « être ». Ils s'accordent avec le sujet, sauf dans deux cas :

  1. quand il y a un complément d'objet direct. Dans ce cas, on considère qu'« être » est mis pour « avoir » et l'on applique les règles d'accord du participe passé avec « avoir » ;
  2. quand le pronom réfléchi (se), clairement analysable, est un complément indirect ou d'attribution.

Exemples :

  • « Ils se sont battus »
  • « Ils se sont lavés » / « ils se sont lavé les mains » (les mains est complément d'objet placé après le participe
  • « elle s'est acheté des logiciels. » / « Les logiciels qu'elle s'est achetés. »
  • « ils se sont plu, ils se sont nui. » (ils ont plu, nui... à qui ? => construction indirecte)
  • « Ils se sont échappés, doutés, aperçus... » (pronom réfléchi non analysable)
  • « Ces ordinateurs à 3990 F se sont bien vendus » (pronominal de sens passif : accord systématique)

Pour le reste, on peut transposer les mêmes règles qu'avec « avoir » : variabilité conditionnelle quand le participe est suivi d'un infinitif (mais invariabilité quand il s'agit de « faire ») ; invariabilité lorsque le participe est précédé de « en » complément d'objet direct

Commentaire sur les verbes pronominaux

« Autre cas d'une règle toujours contraignante et souvent respectée, à laquelle il faut sans doute encore se soumettre, mais qui est arbitraire, tardive, contraire à une tendance de l'usage classique et souvent transgressée dans le meilleur usage, même par d'excellents écrivains. Il faut donc souhaiter que, conformément à la logique, à l'histoire de la langue et à certaines tendances de l'usage actuel, on renonce à imposer cette règle et qu'on puisse accorder le participe avec le sujet, puisqu'il est conjugué avec être. »

Joseph HANSE, Nouveau Dictionnaire des Difficultés
du Français moderne
(3ème édition, 1994 - pages 647-649)

Ce point de vue est soutenu explicitement par Grevisse et Goosse (Le Bon Usage, 13e édition, 1993 : remarques tout à la fin du § 916 - fin du chapitre sur le verbe). Il relève que la règle, mise en place par Malherbe à la fin du XVIIe n'était pas respectée au XVIIIe siècle (il cite Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Marivaux même) et qu'au XXe siècle le participe passé est souvent accordé avec le sujet.

Dans la 10e édition (1975), Maurice Grevisse notait déjà (Note 2 du § 796, p. 810) :

« On observe, dans l'usage populaire, et parfois même chez d'excellents auteurs, une tendance instinctive à faire accorder, dans tous les cas, le participe des verbes pronominaux avec le sujet : Elle s'était IMAGINÉE qu'elle allait connaître... (M. PROUST, Du côté de chez Swann [...]). — La France s'est ASSIMILÉE les conquêtes artistiques de la Renaissance italienne (P. GAXOTTE, Hist. des Français [...]) » [Suivent d'autres exemples, tirés notamment de Troyat et Aragon.]

Verbes pronominaux : cas particuliers

Quelques cas particuliers viennent, naturellement, embrouiller la règle ou les variantes à la règle...

« Faire » et « laisser » suivis d'un infinitif

« Faire » et « Laisser » (ce dernier, depuis les rectifications de 1990) sont invariables lorsqu'ils sont suivis d'un infinitif. Josette Rey-Debove et Béatrice Le Beau-Pensa (La réforme de l'orthographe au banc d'essai du Robert, éd. Dictionnaires Le Robert, juillet 1991), si elles témoignent d'une très grande réserve contre tout bouleversement des règles d'accord du participe passé employé avec « avoir » ou dans le cas des verbes pronominaux, regrettaient - dans ce cas particulier - que la règle d'invariabilité lorsque le participe est suivi d'un infinitif n'eût pas été étendue à des verbes tels que voir, entendre, envoyer, croire, penser.

Se rire, se plaire, se déplaire, se complaire

Le participe passé de ces quatre verbes est invariable quand ils sont employés avec le sens qui suit :

  • « se rire » : se moquer de...
  • « se plaire »  : trouver du plaisir à...
  • « se déplaire » : ne pas trouver de plaisir à...
  • « se complaire » : se délecter de...

S'écrier, se récrier, s'exclamer

Il y a accord avec le sujet même lorsqu'il y a un complément. Ces verbes, nous dit Grevisse (Le Bon Usage, 13e édition, 1993 - § 916 - remarques, 2) « servent à présenter un discours rapporté ». Ce discours rapporté (« elle s'est exclamée que son ordinateur était bon à jeter ») n'a pas le sens « d'un véritable objet. direct ».

 

L'accord du participe employé avec l'auxiliaire avoir
(CM1 - CM2 - 6ème - FLE)

 

 

 

Règle de conjugaison
L'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir

Règle générale Le participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir » s'accorde en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) avec le complément d'objet direct (COD) lorsqu'il précède le verbe. Dans les autres cas, le participe passé reste invariable. Pour voir la règle complète, cliquez ici.

 

 

 

 

Les chiens ont (aboyer) …………...toute la nuit.

Les poiriers ont (fleurir) …………plus tôt cette année

Ma mère a (trouver) …………des champignons dans le jardin

Vous avez (tondre) …la pelouse ce matin ?

Paul et Julie ont (faire) ………..des crèpes.

Nous avons (courir) ……….pour attraper le bus

Tu as (décrocher) ………..le téléphone le premier.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Accord avec le verbe avoir



Règle générale

Le participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir » s'accorde en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) avec le complément d'objet direct (COD) lorsqu'il précède le verbe. Dans les autres cas, le participe passé reste invariable.

Exemples :

  • « La disquette de sauvegarde que j'ai écrasée par erreur... » (accord du participe : que, autrement dit cette foutue disquette, est le COD du verbe écraser).
  • « Quelle erreur as-tu commise ? » (accord du participe : erreur est l'objet du verbe commettre)
  • « J'ai flingué la dernière sauvegarde en renversant mon café dessus !  » (le complément d'objet est placé après le verbe : pas d'accord du participe)
  • « L'imprimante a explosé. » (pas de complément d'objet, pas d'accord du participe)

Attention  au piège ! On écrira : « Les trois heures qu'il a marché, dormi ». « Trois heures » est un complément circonstanciel de temps (sans préposition), non un complément d'objet direct.

Avec le pronom « l' »

Quand « l' » représente le pronom neutre « le (=cela) », il n'y a pas d'accord. Quand il représente le pronom féminin « la », il y a accord...

« L' », pronom neutre

« L'infection virale est plu



26/07/2008
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