gardez le sourire

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L'ENFANT - LOUP

L'ENFANT - LOUP

Le docteur Roussignol et sa famille accueillent chez eux un enfant sauvage qui a été retrouvé par deux chasseurs dans la forêt .
Il a été élevé par des loups pendant toute son enfance .
La famille Roussignol lui apprend toutes sortes de choses comme :
manger avec des couverts ou lui faire comprendre des mots.
Mais les habitants du village de Marvejols  n’aiment pas le nouvel arrivant .
Les enfants du docteur ont peur de l’enfant mais ils se sont quand même mis d’accord pour lui donner un nom : Antoine .
Mais un jour Antoine s’est enfui dans la forêt, et Zélie qui se culpabilise
va le chercher et le ramène .

Les Enfants Loups

Remus et Romulus, abandonnés par leur mère, ils sont élevés par une louve, animal sacré du dieu Mars. Romulus tuera son frère et fondera Rome.

Un enfant dérobé par les loups était perdu, on ne cherchait pas à le retrouver pour le sauver ou enterrer ses restes. Les capitaines Forsyth et Williamson relatent pour le XIX ème siècle de nombreuses histoires d'enfants volés ou attaqués par des loups en Inde. Les autorités britanniques, tout en recensant les cas, refusèrent le fatalisme des populations indiennes. On cherche et on trouve, parfois, de menus ossements, des babioles, peut-être les restes de ces enfants. Mais dans quelques cas, ce n'est pas de la mort dont ils eurent des preuves. Quelle ne fut pas la surprise des officiers et des soldats de découvrir, dans les provinces du Nord-Est et de l'Oude, d'étranges louveteaux au fond des tanières. Avec les loups et commes des loups, ils courent sur quatre pattes, boivent en lapant, mordent, grognent et apprécient la viande crue. Pourtant ce sont des petits d'homme.

   Retour à la civilisation:

Les soldats confient ces enfants, capturés de force, nus, échevelés, paniqués, à des institutions, des médecins, des prêtres. Les cas se répètent: 1847 et 1849, un garçonnet de 9 ans, 1874, trois enfants dont un de 15 ans, 1895, deux enfants de 10 ans, 1920, deux fillettes de 2 et 7 ans, 1922, une enfant de 8 ans, 1925, deux enfants, 1927, un garçon. C'est le dernier cas connu. Le plus célèbre reste celui d'Amala et de Kamala, les deux fillettes trouvées en 1920. Lucien Malson, dans Les Enfants Sauvages, parle de leur retour à la vie humaine et des lents progrès que Kamala fit vers une hypothétique réhumanisation. Enlevés et élevés par les loups, jetés une fois encore dans une vie nouvelle, arrachés à leur univers, ces enfants, sans parole, sans mémoire, sans avenir, ne vivaient guère longtemps après leur capture. Il leur fallait tout apprendre, manger à table, dormir la nuit, vivre debout, parler, penser en humain. Passionné par ces cas hors du commun, Malson fouille la littérature ancienne à la recherche de nouveaux cas, en dehors de l'Inde. Et il trouve; en 1344, un enfant-loup de 7 ans est signalé dans la Hesse, à la même date, un autre dans l'est en Wetteravie, il aurait 12 ans.En 1885, la ville de Kronstad découvre une autre de ces étranges créatures âgée d'environ 23 ans. Sans compter les cas d'enfants-ours, singes, léopards.....qu'il relève.

Ces histoires sont-elles vraies? Les scientifiques s'interrogent sur les possibilités de survie d'un enfant, la capacité d'adoption des louves!

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette année, la rentrée serait redoutable. Des gamins partout, jouant, courrant, criant et riant. Un tas d’imbéciles trop heureux pour se rendre compte du malheur inéluctable qui les attendaient: devenir adulte.

La rentrée serait redoutable. Surtout pour Dalian. « Une nouvelle école, un nouveau départ » avait babillé sa mère. Mais sa mère ne comprendrait jamais. Jamais. Elle était trop simple d’esprit pour concevoir que son fils n’aimait ni l’école, ni dessiner et encore moins se rouler dans la boue tel un cochon dans son lisier. Lui, il aimait lire, jouer du piano et passer des heures allongé sur le parquet brun de sa chambre à ne rien faire d’autre que penser. Alors, aller s’abrutir devant une table des multiplications quand il connaissait déjà les propriétés des identités remarquables… Non merci, il s‘en passerait.

Cependant, à cet instant, il ne pouvait que suivre sa mère sur le chemin de l’école puisque « tu vas te perdre, et puis comme ça tu pourras y aller seul la prochaine fois ». Seulement, il n’y aurait pas de prochaine fois. Dalian irait ce jour-ci pour faire plaisir à sa génitrice. Ensuite il irait passer ses journées à la bibliothèque du quartier.

oOo

L’école était plus petite que l’ancienne. Dalian se souvenait d’une grande cour au sol couvert de dessins de marelle, d’un bac à sable entre deux préfabriqués et d’une balançoire trônant fièrement en son centre. Ici, il n’y avait qu’un seul bâtiment, certes d’aspect moderne mais si banal, et une petite cour à peine plus large que le salon de leur appartement. Il grimaça: heureusement qu’il ne restait que pour aujourd’hui.

L’endroit était vide et le jeune garçon en déduisit qu’il était en retard. Sa mère lui apposa un baiser sur le front et le pressa de rejoindre sa classe. Comme s’il allait se précipiter à la potence… Pourtant, il soupira et partit d’un pas lent à la recherche de la salle qui lui servirait d’enfer toute une journée durant.

oOo

Le professeur, un grand chauve à l’air autoritaire, l’avait vaguement présenté avant de l’envoyer s’asseoir à côté d’un redoublant au sourire carnassier. Il s’assit tranquillement et c’est à peine installé que les hostilités commencèrent. Le garçon à ses côtés venait de secouer son stylo plume au dessus de sa copie encore vierge, éclaboussant par la même occasion la feuille. La tâche était aussi grosse que sa main.

Dalian se tourna vers son camarade, ne s’attendant visiblement pas à des excuses, et lui lança un regard froid, un sourcil arqué. Il retourna son attention sur l’encre encore visqueuse puis froissa le papier d’un geste rapide. Il ne répondrait sûrement pas à l’animosité d’un grand benêt en s’abaissant à pareille bêtise. Non, la meilleure arme restait l’indifférence. Et il était très doué à ce jeu. Même avec les adultes.

Le reste de la matinée se passa sans anicroche et Dalian se félicitait d’avoir réussit à calmer l’antipathie du demeuré d’une simple œillade. Cependant à l’heure du repas, l’affrontement silencieux reprit: le demeuré lui jeta un verre d’eau. Malheureusement pour l’imbécile, il ne savait pas visé et au lieu d’atteindre le visage de Dalian l’eau inonda ses vêtements. Et s’il y avait bien une chose que le garçon détestait, c’était qu’on touche à sa chemise blanche et son pantalon à pinces. Dalian ne dit rien pourtant tout son corps tremblait d’une rage contenue.

Il

détestait

les

enfants.

oOo

Enfin. La sonnerie libératrice retentit pour signer la fin d’une torture sans nom. La fureur qu’il avait refoulée toutes ces heures s’envola dès qu’il franchit la sortie.

L’air était frais pour un début de septembre et le vent soufflait suffisamment pour enivrer les sens du jeune garçon. Il savait que se mère rentrerait tard ce soir puisqu’elle rendait visite à sa sœur, il avait donc le temps d’aller errer à travers les rayons de la bibliothèque.

C’était certainement le seul lieu où Dalian se sentait bien. Parmi les rayonnages, entre quelques livres à la couverture vieillotte l’entourant, dans un silence paisible, il était en sécurité. La connaissance des grands de ce monde défilait devant ses yeux et son cerveau engrangeait les informations avec délectation. Les heures défilaient. Toujours jusqu’à ce que la fermeture vienne le surprendre. Et ce soir-là ne dérogeait pas à cette douce habitude.

Dalian rangea les « Liaisons Dangereuses » et partit de son éternelle démarche traînante. Dehors, il faisait nuit. Il serait en retard pour le dîner. Sa mère ferait une scène, car il l’a laissait « morte d’inquiétude tous les soirs ». Mais avant il irait visiter les rues.

oOo

Ses pas l’avaient emmené au beau milieu d’un parc désert et Dalian décida immédiatement que ce banc derrière les buissons en forme de chiens serait son repère.

Il s’installa, les yeux levés vers le ciel. A cause des lumières on ne voyait pas les étoiles, mais finalement cela n’avait pas d’importance. La lune était là, belle, imposante. Sa face pleine donnait un autre éclat au paysage et Dalian aimait se perdre dans la redécouverte du monde.

Il ne se passa rien.

Pourtant son instinct lui hurla de s’enfuir. Maintenant.

Attentif au moindre mouvement, il sauta sur ses pieds. Il avança calmement.

Aucun son ne le prévint quand il sentit un poids s’abattre dans son dos. La chute fût rude. Sur le sol, le souffle coupé, il ne sentait plus rien d’autre que ces griffes incisives lui lacérant les bras. Un long reniflement se fit entendre et Dalian crû qu’il était sauvé. Il remua ses jambes et roula sur le côté pour se relever plus facilement. Il resta figé dans son mouvement. Face à lui, un loup. Dalian déglutit et fixa la bête droit dans les yeux. Il lui sembla voir un éclair d’intelligence et tenta de lever sa main pour toucher la fourrure brune du lupin. L’attaque fût violente. Dalian poussa un cri monstrueux quand il sentit les crocs se refermer sur son avant-bras. Par réflexe il tira sur son membre et les dents s’enfoncèrent un peu plus dans sa chair. La souffrance le plongea dans l’inconscience.

A suivre.

 

 

 

 

 

Arytis Inuis
Titinours ( 18 ans )



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Messages : 401
Localisation : perdu dans mes pensées...

Sujet: Re: Dalian : l'enfant loup-garou    Mer 28 Fév - 18:23

 


Le texte est bien écrit , donc on prend plaisir a lire , par contre c'est un peu étrange , car le gamin veut pas devenir adulte , car il dit "se rendre compte du malheur inéluctable qui les attendaient: devenir adulte" , mais il est largement plus intelligent que les autres , donc , il est un peu sans le vouloir un adulte non ?

Vue qu'il a dépassé le stade gnan gnan de l'enfance ? Certe s, il n'est pas complètement un adulte , mais il s'en approche plus que les autres alors que c'est ce qu'il veut fuir ...

heu ta compris ? Si ta pas compris c'ets pas grave XD

Heu , la fin nous laisse sur les dents , car on se focalise sur le faîte que le gamin ne supporte pas les gamineries des autres écolier et qu'il adore la lecture et quand le loup garou arrive et que tu coupe comme ça d'un coup , on comprend pas bien ce qui nous arrive XD

Faudrais la suite , pour comprendre ce que viens faire la loup garou par là et ce que cela va changé dans le gamin après cette mystérieuse rencontre ...

 

 

 

 

Ren Ikeda
Lofteur ( 17 ans )



Inscrit le : 05 Avr 2006
Messages : 62

Sujet: Re: Dalian : l'enfant loup-garou    Mar 6 Mar - 18:42

 


MERCI!
C'est gentil d'avoir lu cette fic et je suis ravi d'avoir un avis constructif.

En fait, tu as raison, Dalian ne veut pas devenir adulte mais l'est déjà en aprtie avec son raisonnement. Cependant, il n'a pas tout à fait perdu son innocence (à voir plus tard ^^)

Pour la fin de ce chapitre, c'est un choix réfléchit. Premièrement, je voulais faire une vraie coupure entre le monde normal de Dalian, le sjours passent lentement, il s'ennuie. Et là, le loup déclanche quelque chose, tout va plus vite.
Deuxièmement, c'est plus facile de couper après un évanouissement, ça me permet de faire une ellipse xD je sais: flemmarde!

Pour la suite, hum, je ne suis pas très fière des chapites suivants, je dosi tout revoir. Ensuite je posterais sûrement ici. Mais je ne me décourage aps et promis il y aura les réponses à tes questions.

 

 

conte légendes inuits

Une femme changée en loup | 07 avril 2006

 

Adapté d'un conte inuit.

Nemiak et Kukilik étaient deux vieilles femmes.
Elles vivaient ensemble dans un igloo.
Nemiak partit un matin pêcher à travers la glace d'un lac.
Elle attrapa des poissons et s'en retourna à l'igloo.
Après le repas, elle dit à Kukilik :
- J'ai oublié mon fil à pêche près du trou. Je retourne le chercher.
Elle partit.
Plusieurs heures passèrent et elle ne revint pas.
Kukilik s'inquiéta..
Elle partit à sa recherche.
Elle suivit les traces de sa compagne, sur la neige.
Au bout d'un moment les pistes devinrent plus petites et comme griffues.
En les examinant Kukilik comprit que les pistes de Nemiak étaient devenues celles d'un loup.
Elle se rappela que son amie lui avait dit :
« Quand je serai vieille, je deviendrai un loup ».
Kukilik comprit que le désir de sa compagne s'était réalisé.
Nemiak était devenue un loup.
Kukilik rentra toute seule à l'igloo.

Le loup médecin des caribous : une légende Inuit.


 

“Au commencement, il y avait la Femme et l’Homme, et rien d’autre ne marchait sur la terre, ne nageait dans l’eau ou ne volait dans l’air. Jusqu’au jour où la Femme creusa un grand trou dans la terre et se mit à pêcher. L’un après l’autre, elle tira du trou tous les animaux. Le dernier qu’elle sortit du trou était le caribou. Alors Kaïla, qui est le Dieu du Ciel, dit à la Femme que le caribou était le plus grand cadeau qu’il lui faisait, parce que le caribou servirait à faire vivre l’Homme.
La Femme libéra le caribou et lui ordonna d’aller partout sur la terre et de se multiplier. Et le caribou fit ce que la Femme lui ordonnait. Et, rapidement, le pays fut rempli de caribous de sorte que les Fils de la Femme chassèrent bien, furent bien nourris et vêtus et qu’ils eurent de bonnes tentes de peau pour y vivre, tout cela grâce au caribou.
Les Fils de la Femme ne chassaient que les caribous gros et gras, car ils ne souhaitaient pas tuer les faibles, les petits et les malades, parce qu’ils n’étaient pas bon à manger et que leurs peaux n’étaient pas bonnes.
Et après un certain temps, il arriva qu’il y eut davantage de caribous faibles et malades que de caribous gros et gras. Et quand les Fils de la Femme virent cela, ils furent mécontents et ils se plaignirent à la Femme.
Alors la Femme fit des incantations magiques et elle parla à Kaïla et lui dit : “Ton travail n’est pas bon car les caribous deviennent faibles et malades et si nous les mangeons, nous deviendront faibles et malades aussi.”
Kaïla l’entendit et il dit : “Mon travail est bon. Je vais parler à Amarok qui est l’esprit du Loup et il parlera à ses enfants. Et ils mangeront les caribous malades, les faibles et les petits, afin que le pays soit réservé aux caribous gros et gras.”
Et il en fut comme Kaïla l’avait voulu. Et c’est pourquoi le caribou et le loup sont un, car le loup maintient le caribou en bonne santé.”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



30/07/2008
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