gardez le sourire

gardez le sourire

Histoire de l' Algérie, et la guerre d'Algérie

Thématique : Histoire de l' Algérie, et la guerre d'Algérie

 

En remontant l'histoire, les Berbères furent les tous premiers habitants du territoire correspondant à actuellement à l’Algérie. Au 12e siècle avant J.-C., des comptoirs y furent établis par des marins marchands phéniciens, mais au 2e siècle avant J.-C., la région fut conquise par les Romains.
Au 7e siècle de notre ère, les arabes en firent la conquête. Et malgré la résistance de certaines régions de l’Algérie, la plupart de la population accepta les nouveaux dirigeants et se convertit à l’Islam.
Au 13e siècle, de nombreux pirates y établirent leurs bases ; mais au 16e siècle, les Espagnols, irrités, capturèrent Alger. Les Berbères demandèrent alors protection aux Turcs ottomans contre les Espagnols, et la région devint une province autonome de l’Empire ottoman. Ainsi les corsaires continuèrent leurs agressions en Méditerranée jusqu’à ce que les forces navales des Européens et des Américains, décidés à y mettre fin, attaquent Alger au début du 19e siècle.
En 1830 La France conquit Alger et annexa tout le pays en quelques années, malgré la résistance des algériens dirigées par Abd al-Qadir. L’Algérie devint alors un département français d’outre-mer géré par des colons français. Ils imposèrent leur culture et leur religion : les mosquées furent changées en églises chrétiennes, les Musulmans se virent refuser les droits de citoyenneté et leur liberté fut limitée.
Ce n’est qu’en 1954 que les Algériens, sous le Front de Libération Nationale (FLN), s’insurgent contre les colons et déclanchent la guerre d’Algérie. Les combats continuèrent pendant huit ans, et près d’un million et demi d’Algériens furent tués. Enfin, le 1er juillet 1962, l’Algérie obtint son indépendance, et les colons français partirent en masse.
L’Algérie muta alors en un État socialiste. Le FLN contrôle alors tous les secteurs de l’économie, et les fonds accordés autrefois à l’agriculture furent redirigés vers les industries du gaz et du pétrole. À la fin des années 1980, des émeutes violentes contre les restrictions imposées par le gouvernement débouchèrent sur la mise en place de réformes économiques et sociales. Ces dernières engendrèrent cependant une opposition entre le gouvernement et le Front islamique du Salut (FIS). En 1992, le Front tenta de saisir le pouvoir et une guerre civile éclata. Depuis, les combats et les attentats terroristes ont fait des milliers de morts.
Toutefois, grâce au retour d'une relative stabilité politique, l'apaisement des relations avec la France et l'occidentalisation des comportements, la nation algérienne semble en ce début du 21e siècle bien engagée dans le chemin de la paix.

Le peuple algérien et ses valeurs

 

La population de l'Algérie est composée de deux groupes ethniques : les Berbères et les Arabes. L'islam sunnite est pratiqué par la majorité de la population, et dicte lignes de conduite et valeurs. Les autres sont des catholiques d'origine française ou des juifs.
Les Algériens accordent une importance primordiale à la famille. Comme dans les familles musulmanes traditionnelles, ce sont les hommes qui sont chargés des décisions importantes, tandis que les femmes restent au foyer et ne participent pas à la vie publique. Chez les Berbères, eux aussi musulmans, les femmes ont moins de restrictions : les femmes touaregs peuvent participer à la vie publique aux côtés des hommes.

Dans les régions rurales, parents, enfants, grands-parents, tantes, oncles, frères et sœurs vivent sous le même toit. Les couples mariés ont toutefois des espaces privés et cuisinent leurs propres repas. Tous les membres de la famille éduquent les enfants en leur transmettant les valeurs familiales. Dans les villes, les couples mariés sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à vivre dans leur propre logement. Beaucoup de mariages sont arrangés.

L’hospitalité est une valeur traditionnelle très respectée par les Arabes comme par les Berbères.

La djellaba, longue robe à capuchon, est le vêtement traditionnel des hommes en Algérie. Les femmes sont nombreuses à mettre un voile (hijab) en public. Celui-ci peut recouvrir seulement la partie inférieure du visage ou tout le visage, ne laissant alors qu’une ouverture pour les yeux. Dans le Souf, à l’est du pays, le voile ne laisse apparaître qu’un œil. Les femmes berbères, quant à elles, ne sont pas voilées et portent souvent de longues jupes et des corsages.

Les langues en Algérie

 

De nos jours, 72% des Algériens parlent les langues arabes ; avec 60% de la population totale parlant l'arabe algérien. Les autres arabophones parlent le hassaniyya (11,3%), l'arabe du Sahara (0,1%), l'arabe marocain (0,4%), l'arabe égyptien, ou même l'arabe irakien. A l'oral, l'arabe algérien sert de langue véhiculaire, mais à l'écrit, c'est l'arabe classique.

De plus, près du tiers des algériens parle l'une des formes du berbère : le kabyle, le tamazight, le chaouïa (shawiya), le mzabb, le mozabique, le tshalhit, le touareg, le tarifit, le tumzabt, etc. Les berbérophones constituent diverses communautés telles que les Kabyles, les Chaouïas, les Mozabites, les Zénètes, les Touaregs, etc.

Le français est parlé par environ 10000 Français et 600 Juifs, ainsi que par presque 50% de tous les Algériens en tant que langue seconde.

Le célèbre comédien algérien, Mohamed Fellag, dépeint ainsi sa langue: «L'algérien de la rue est une langue trilingue, un mélange de français, d'arabe et de kabyle.»

Ecoles et universités en Algérie

 

Depuis 1970, l’école est devenue obligatoire pour tous les enfants de 6 à 15 ans. Aujourd’hui, la plupart des enseignants sont algériens. L’arabe est utilisé comme langue d’enseignement durant les neuf premières années d’école. A partir de la 3e année, le français est instruit et c’est aussi la langue d’enseignement pour les cours de sciences. Les élèves peuvent par ailleurs apprendre l’anglais, l’italien ou l’espagnol.

L’éducation est dispensée gratuitement jusqu’à l’université. Après les neuf années d’école primaire, les élèves peuvent aller au lycée (secondaire) ou dans une institution d’enseignement professionnel. Le lycée propose deux programmes : général ou technique. À la fin de la troisième année du secondaire, les élèves passent le baccalauréat, un examen qui, si réussi, leur donnera accès aux études à l’université.

Etant donné que près de 60 % des Algériens ont moins de 20 ans, le système éducationnel arrive difficilement à répondre aux besoins. Certaines écoles sont obligées de mettre en place un système de roulement : un groupe d’élèves va à l’école le matin, l’autre l’après-midi. Eduquer les enfants des zones isolées est un autre défi auquel essaye de faire face le gouvernement.

La plupart des universités dispensent les cours en français. Presque tous les étudiants étrangers sont dans des universités d'Etat. Les universités algériennes sont nombreuses. Chaque Wilaya a son université. Le nombre d'étudiants étrangers inscrits en 2002-2003 est estimé à plus de 80.000. Les universités algériennes les plus importantes sont l’Université d’Alger, l’Université de Constantine, l’Université d’Oran et l’Université des sciences et technologies d’Oran.

Le service s'occupant des oeuvres universitaires est l'O.N.O.U (office national des oeuvres universitaires). A travers ce service, l'état algérien permet à un étudiant inscrit dans une université algérienne d'obtenir une bourse, le transport, la restauration et une prise en charge des activités sportives et culturelles.

Retrouvez la liste de chaque université de l'Algérie en téléchargeant l'annuaire des universités et instituts algériens.

Arts et littérature en Algérie

 

L’architecture, la musique et la littérature algériennes ont été fortement influencées au travers des époques par le romains, arabes, espagnols et français. Or depuis l’indépendance le gouvernement a favorisé la renaissance de l’héritage arabe, banni pendant la période coloniale française. Le gouvernement a mis en place des centres d’arts locaux de fabrication de tapis, poteries, broderies, bijoux ou autres objets selon les procédés artisanaux traditionnels. L’Institut National de Musique promouvoit quant à lui musiques et danses traditionnelles.

On peut trouver en Algérie des ruines romaines, mosquées arabes décorées de splendides mosaïques, palais turcs, bâtiments de style européen. La partie la plus ancienne de chaque ville est nommée « medina ». On y voit des rues étroites et sinueuses, avec de part et d’autre des maisons traditionnelles avec une cour au milieu. L’oasis de El Oued, dans l’est du pays, est surnommé « le village aux mille dômes », car presque tous les édifices sont surmontés de dômes, dont le but était de protéger de la canicule estivale.

Le raï, une musique rythmée et généralement répétitive est née dans les tribus rurales près d’Oran. Cette musique fut influencée par les musiques traditionnelles espagnoles et marocaines. Le raï, qui animait autrefois mariages et fêtes, passe aujourd’hui par des instruments modernes et est accompagné de paroles dans la langue locale. Parmi les chanteurs de raï algériens les plus célèbres, on trouve Cheikha Remitti, Cheb Khaled et Cheb Mami. Le chaabi et le badoui, deux autres types de musique traditionnelle très populaires en Algérie, sont des musiques du désert au rythme lancinant.

Les écrivains algériens écrivent en arabe, en berbère et en français. On trouvera parmi les plus notoires Rachid Mimouni, dont les ouvrages parlent de politique et d’histoire (entre autres La Malédiction – Prix du Levant – et L’Honneur de la tribu) ; Kateb Yacine, dont le roman Nedjma (1956) parle de la guerre d’Algérie ; Tahar Djaout dont les romans, tels Les Chercheurs d’Os et Les Vigiles, décrivent la vie dans l’Algérie contemporaine ; Mohammed Dib, poète inventif très prolifique ; Mouloud Mammeri et Mouloud Feraoun, qui dépeignent la vie des Berbères ; Assia Djebar, écrivaine décrivant la vie des femmes algériennes dans Vaste est la Prison, Ombre sultane et Femmes d’Alger. On notera enfin que le renommé écrivain français Albert Camus, auteur de livres comme L’Étranger et La Peste, était d’origine algérienne.

Sports, loisirs et football en Algérie

 

Le football est le sport préféré des Algériens de tous âges, et les adultes comme les enfants y jouent dans la rue, dans les stades et dans les parcs. L’Algérie a gagné plusieurs championnats internationaux de football. Les équipes nationales de volley-ball et de handball en ont elles aussi remportés.

Les athlètes algériens sont aujourd’hui reconnus dans le monde entier. C’est une femme, Hassiba Boulmerka, qui en 1992 a remporté à l’Algérie sa première médaille d’or olympique en courant le 1 500m en 3 minutes et 55,30 secondes.

En dehors du football, les hommes se rencontrent souvent dans les cafés pour des parties de dames, dominos ou échecs. Ils se rendent aussi dans les bains publics, ou hammam, pour se relaxer et jouir d’un bain de vapeur et d’un massage. Les femmes se reçoivent plutôt chez elles.

Les courses de chevaux et de chameaux sont très appréciées dans le désert. Un de ces sports consiste à tirer sur une cible tandis que le cheval galope, puis à stopper promptement la monture. Il y a aussi la danse des chameaux ou les cavaliers font danser leurs montures sur de la musique traditionnelle.

Enfin, il existe bon nombre de centres le long de la côte algérienne où l’on peut pratiquer divers sports nautiques (natation, ski nautique, voile…). C’est là que beaucoup de familles algériennes viennent passer leurs vacances, généralement en août.

La gastronomie algérienne, cuisine et pâtisseries

La riche cuisine algérienne reflète la variété culturelle du pays: ragoûts d’agneau, de volaille ou de légumes sont ainsi caractéristiques de la cuisine berbère ; quant aux épices et aux pâtisseries, elles attestent des influences turque et arabe. L’influence espagnole est grande aux alentours d’Oran, dans le nord-ouest du pays, où l’on sert entre autres beaucoup de paellas. Les Algériens apprécient aussi le pain français et les olives.
Le couscous est, bien sûr, le plat national. « Couscous » est le nom de la semoule de blé dur qui compose une partie du plat. Celle-ci est habituellement cuite à la vapeur, servie avec de la viande ou des légumes, et aspergée de sauce. Le burek est un autre plat algérien très populaire: c’est un mixtion de viande, d’œufs et d’oignons dans une pâte feuilletée très fine. Le chorba est un ragoût de mouton ou de poulet aux légumes épicé aromatisé aux herbes fraîches. Les légumes farcis de viande et d’épices sont nommés dolma. Tout repas algérien traditionnel est constitué d’un méchoui (mouton ou quartier de mouton cuit à la broche) et des merguez (saucisses d’agneau épicées)..
Les Algériens prennent leur café fort et le servent accompagné d’un verre d’eau ; mais la boisson la plus populaire est toutefois le thé à la menthe. On boit aussi souvent du jus de fruits. Avant l’indépendance, l’industrie du vin était florissante, mais la tradition musulmane interdisant la consommation d’alcool, elle est maintenant en chute.
Pour ce qui est des desserts algériens traditionnels, on mentionnera les kalb-el-lowz (gâteaux de semoule à la pâte d’amande avec de l’eau de rose), les samsas (pâtisseries fourrées), les makrouds (losanges aux figues ou aux dattes), les chacabs (pâtisseries aux amandes en forme de croissant), les griouches (pâtisseries au miel) et les taminas (galettes de semoule rôtie au beurre et au miel).

Fêtes et traditions en Algérie

Les fêtes musulmanes sont établies selon le calendrier lunaire. Un mois lunaire correspond au temps qui sépare deux nouvelles lunes. L’année lunaire est plus courte de 11 jours que l’année solaire, et donc chaque année les fêtes ont lieu 11 jours plus tôt que l’année précédente.
Eid Al-Saghir marque la fin du long mois de jeûne du Ramadan. Le matin les hommes vont prier à la mosquée, et ensuite les familles se réunissent autour d’un copieux repas. Tout le monde porte de nouveaux vêtements, et les enfants reçoivent des cadeaux et de l’argent. Il est aussi de coutume de faire l’aumône aux indigents. Eid Al-Saghir est férié, et en général les familles fêtent durant au moins deux jours.
Eid Al-Kabir se fête le dixième jour de Zu al-Hijja, le dernier mois de l’année. Cette fête commémore l'agrément du prophète Abraham à offrir son fils en sacrifice à Dieu. Ce jour-là, les chefs de famille sacrifient un mouton selon les rites musulmans et partagent la viande avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.
Les fêtes locales sont dénommées « moussems ». Ainsi, Moussem Taghit, à la fin octobre, fête la récolte des dattes à Taghit, une oasis de l’ouest de l’Algérie. Au printemps, se tiennent le moussem des tomates à Adrar et le moussem des cerises à Tlemcen.
1er janvier : Nouvel An
1er mai : fête du Travail
19 juin : fête de la Révolution
5 juillet : fête de l’Indépendance
1er novembre : anniversaire de la Révolution

Le théâtre en Algérie

Un nouveau théâtre est en train d’émerger à partir d’Oran pour toucher l’ensemble du pays. De nouvelles formations théâtrales ont été constituées par des jeunes pour prendre le relais et faire sortir le théâtre algérien de sa routine.
Un vent de jeunesse souffle sur le théâtre d’Oran avec une nouvelle génération d’acteurs du théâtre. Des sujets d’actualité concernant le plus grand nombre et surtout les jeunes sont traités par la troupe Hamoun Boutlélis qui arrive à faire le plein dans les salles à tel point que les responsables de cette troupe songent aux perspectives d’exploitation du spectacle. D’autres groupes apportent leur nouvelle expérience en montant « en indépendants » des pièces théâtrales. En tout, cinquante troupes indépendantes existent à l’échelle nationale indépendamment des collectifs légers qui se sont lancés dans le théâtre comique filmé en vidéo, une autre forme de théâtre qui épargne le déplacement dans les salles.
Les institutions culturelles d’Oran commencent à s’intéresser à cet engouement en le capitalisant. Ainsi, le théâtre régional d’Oran prépare la nouvelle année 2007, après une année 2006 bien remplie, en incluant des jeunes comédiens dans le nouveau projet. Le centre culturel français d’Oran s’ouvre à l’art dramatique en montant des spectacles nationaux dans l’avenir. Des portes qui s’ouvrent grâce à l’abnégation d’artistes qui refusent de céder à l’abdication.
Les nouvelles troupes thératrales respectent l’héritage des anciens mais ne le suivent pas ; ils sont plus dans la quête d’une expression artistique conforme à leurs besoins (ceux du moment). Ils ne tournent pas le dos à leur passé mais ne se sentent pas obligés de regarder continuellement en arrière. Elles s’inscrivent dans la remise en question et non dans la nostalgie. La production théâtrale en Algérie est irrégulière. Les œuvres présentées aux publics ne comblent pas les vides mais il y a une envie de hisser le théâtre algérien à un niveau plus élevé de qualité.
Les nouveaux collectifs qui n’ont pas les moyens de l’Etat tentent dans leur remise en question de se créer de nouvelles esthétiques d’inventer d’autres manières de pratiquer, de rompre avec le rituel des commémorations. Certes, ils n’ont pas l’expérience « requise » mais un contact vivant avec le public. Et ce n’est pas faire preuve de satisfaction face à cette nouvelle tendance que d’affirmer que la relève qui croit ce qu’elle fait et qui nourrit chaque jour l’espoir de faire mieux.

apitale de la culture arabe 2007

L’Algérie a décidé de s’engager dans une lourde mission qui nécessite impérativement la réussite. La tache n’est pas aussi facile qu’on le pense car on ne peut pas satisfaire tout le monde, surtout lorsqu’il s’agit d’un travail annuel.
L’Algérie veut mettre en valeur tous les travaux artistiques ; et, certainement, chaque artiste a sa propre manière de présenter son art et donc son pays.
Les préparatifs ont commencé depuis quelques années et grâce aux énormes efforts des responsables, le programme à présenter, durant cette année est à la fois récréatif, instructif et surtout impressionnant : les romans, les livres et les poésies ont connu une prospérité éblouissante. Les concerts et les festivals aussi sont fortement présents, entre autre le festival de la musique qui occupe une place très importante, vu que l’Algérie a un patrimoine musical très vaste commençant par le rai, le malouf, sans oublier le châabi … etc.
Le but de l’Algérie c’est de dire qu’elle est toujours belle, avec ses arts et sa culture. Elle ne veut surtout pas monopoliser cet évènement à son profit mais plutôt, le partager avec les autres pays arabes.
En fait, le matraquage médiatique ne cesse de jouer son rôle important qui permet aux téléspectateurs algériens et ainsi qu’aux émigrés algériens de découvrir les différentes cultures du monde arabe et surtout de savoir que l’Algérie est bien vivante et debout.

La presse en Algérie

Reporters sans frontières a classé l'Algérie au 128e rang mondial sur 167 pour la liberté de la presse.
Le pouvoir harcèle systématiquement la presse algérienne privée : convocations à répétition, arrestations, condamnations à des peines de prison avec sursis et au paiement de grosses amendes. Pour répondre à la virulence des attaques de la presse algérienne « libre » le gouvernement a ajouté, en 2001, un amendement au code pénal qui prévoit, en cas « d’insulte, d’injure ou de diffamation » du président, du Parlement ou de l’armée, des peines de 3 à 12 mois de prison et des amendes de 50 000 à 250 000 dinars (600 à 3 000 euros).
La transition en Algérie d’une presse d’Etat à une presse pluraliste devait rompre ce schéma : en 1990, les journalistes fonctionnaires reçoivent trois ans de salaire et l'usage de locaux opérationnels pour créer des journaux libres. Malheureusement, la presse algérienne privée reste prisonnière de guerres intestines.
El-Moudjahid est un journal en français très populaire en Algérie.

Situation économique de l'Algérie

 

L’Algérie connaît dorénavant une situation macro-économique et financière favorable. La croissance a atteint un taux record en 2003 (6,7 % du PIB ; taux moyen de 5,6% sur 2002-2004). Grâce à une politique d’endettement réservée, le poids de la dette extérieure en proportion du PIB est en diminution (35 % en 2003 contre 58,9 % en 1999).
Malgré la bonne tenue conjoncturelle des comptes publics en raison de la croissance remarquable des revenus des hydrocarbures, l’augmentation de la dépense publique, causés par des plans successifs de relance budgétaire pourrait se révéler difficilement maintenable à moyen terme. La situation reste en effet délicate en raison de la dépendance de l’Algérie vis-à-vis du prix du pétrole, tant au niveau économique (97 % des recettes d’exportations) que budgétaire.

Travailler en Algérie, vue sur l' emploi et le travail

Du à la lourde dette extérieure, la baisse des prix du pétrole et du gaz et de la guerre civile, le développement économique de l’Algérie est lent depuis quelques années. Beaucoup d’Algériens vivent dans la pauvreté et n'ont pas de travail. Depuis la guerre d’Indépendance, le pays a entrepris des programmes de reforestation afin de pourvoir à son approvisionnement en bois et produits dérivés.
Le secteur tertiaire emploie plus de 45 % de la population active du pays : fonctionnaires et employés des institutions financières, des télécommunications et des médias. Le gouvernement contrôle tout ce qui se publie et tout ce qui se diffuse. En dépit de l’investissement dans les années 80 de l’Algérie dans l’industrie du tourisme, la guerre civile a fait reculer les touristes.
Si les Algériennes peuvent aller à l’université et travailler à l’extérieur, elles ne forment cependant que 7 % de la population active. La majorité assure un travail d'enseignantes, infirmières, techniciennes ou médecins.

Les différents secteurs d' activité de l' économie algérienne

Depuis son indépendance, l’Algérie a orienté son économie vers l’industrie du pétrole et du gaz. L’Algérie est devenue l’un des primordiaux producteurs de pétrole et de gaz d’Afrique et est un membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Elle produit aussi fruits, céréales, légumes et tabac, mais l’importation couvre cependant une grande partie de ses besoins alimentaires.
Aujourd’hui, l’Algérie est aussi un des plus importants producteurs de liège au monde. L’industrie de la pêche (thon, sardines, anchois et crustacés) est développée. L’exploitation minière (zinc, fer, plomb, charbon et mercure) est sous le contrôle du gouvernement.
Les réformes structurelles sont les bases de la relance de l’activité privée et de la transformation de l’économie algérienne dans un cadre international ouvert : refonte du secteur public, réforme du secteur bancaire, relance des privatisations, amélioration de l’environnement des affaires afin de permettre au secteur privé de se développer.

L’environnement politique de l'Algérie

 

Le Président Bouteflika a été réélu le 8 avril 2004 avec une forte majorité. De par une situation économique propice, une relance des réformes économiques et sociales apparaît aujourd’hui possible.

Sur le plan de la sécurité nationale, le terrorisme a nettement diminué par rapport aux années 1993-1998.

Le retour de l’Algérie sur la scène internationale, après les difficultés traversées dans les années 1990, est une forte priorité des autorités. L’insertion de l’Algérie dans son environnement régional va de l’avant grâce à la signature, à Valence (Espagne) le 22 avril 2002, de l’accord d’association avec l’Union européenne. En revanche, les relations avec le Maroc, qui déterminent la relance de l’intégration régionale par le biais, entre autres, de l’Union du Maghreb arabe, restent limitées malgré des contacts plus réguliers entre les autorités. Le problème du Sahara occidental constitue l’un des majeurs points de tension politique entre l’Algérie et le Maroc.

 

 

 

 



26/07/2008
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 22 autres membres