gardez le sourire

gardez le sourire

divers grammaire

I- Règles générales de l'accord du participe passé:

Employé avec être, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Par exemple: Elles sont descendues de l'autobus.


Employé avec avoir, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD) si ce complément précède le verbe.
Par exemple: Il a écouté la radio. Il l'a écoutée.


A noter l'accord du participe passé lorsque la proposition subordonnée est introduite par un pronom relatif.
Par exemple: La dame qu'il a rencontrée, était sa voisine.

 II- Cas des verbes pronominaux:

Les verbes pronominaux réfléchis (lorsque le sujet du verbe est également le complément d'objet) sont obligatoirement conjugués avec être. Cependant, ils suivent les règles de l'accord avec avoir.
Par exemple: Ils se sont revus (verbe transitif - se COD, précède le verbe). Ils se sont plu (verbe transitif - se COI du verbe).
Voici certains verbes transitifs directs: s'aimer, se blesser, se jeter, se manifester, se voir, etc.
Voici quelques verbes transitifs indirects: s'acheter, s'adresser, se nuire, se plaire, se promettre, se reprocher, etc.
Pour les distinguer, il est favorable de les consulter dans un dictionnaire de conjugaison.
Voir les transitifs et les intransitifs dans la page: EspaceFrancais.com/conjugaison/verbe.html
Lorsque le COD précède le verbe conjugué, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le COD. Le pronom réfléchi est alors considéré comme COI.
Par exemple: Elle s'est lavée. Elle s'est lavé les mains. Elle se les est lavées.


Les verbes pronominaux non réfléchis suivent la règle générale de l'accord avec être.
Par exemple: Ils se sont souvenus d'elle. Des cris se sont élevés (verbe pronominal de sens passif).
Voilà quelques verbes pronominaux non réfléchis: s'apercevoir, se douter, s'échapper, s'ennuyer, se plaindre, etc.


A la forme impersonnelle, le participe passé reste invariable, même si le COD (que) précède le verbe.
Par exemple: Les inondations qu'il y a eu. La chaleur qu'il a fait.


Lorsque le participe passé employé avec avoir est suivi d'un infinitif, la valeur sémantique du verbe conjugué est déterminante pour l'accord.
Par exemple: Les violonistes que j'ai entendus jouer (l'action de l'infinitif est accomplie par le COD). Les sonates que j'ai enetendu parler (L'action de l'infinitif n'est pas accomplie par le COD).

  III- Cas particuliers:

Suivis d'un infinitif, les participes passés des verbes d'affirmations: affirmé, assuré, cru, dit, espéré, estimé, nié, pensé, prétendu, reconnu, soutenu..., sont invariables.
Par exemple: La chambre bleue, qu'elle leur avait dit être la plus jolie...


Suivi d'un infinitif, le participe passé fait reste invariable.
Par exemple: Je les ai fait rechercher en raison des soupçons qu'ils ont fait naître.


Suivis d'un infinitif sous-entendu, les participes passés: dit, dû, cru, su, pu, voulu, permis, pensé, prévu..., restent invariables.
Par exemple: Ils ont fait tous les voyages qu'ils ont voulu (sous-entendu: ... qu'ils ont voulu faire).
Mais tous ces verbes, à l'exception de pu, peuvent, selon le sens, s'accorder avec un COD.
Par exemple: Elles m'ont rapporté tous les mensonges que vous leur aviez dits.


Les participes passés donné, eu, laissé, sont généralement invariables lorsque le pronom COD qui précède se rapporte à l'infinitif. Lorsque le pronom COD se rapporte au participe passé, celui-ci s'accorde. Cependant l'usage ne suit pas toujours la règle.
Par exemple: Les travaux qu'on lui a donné / donnés à faire. Les cours que j'ai eu / eus à enseigner. La mauvaises humeur qu'elle a laissé / laissés paraître.


Selon qu'ils sont pris transitivement ou intansitivement, certains participes passés s'accordent ou restent invariables. Les verbes courir, coûter, peser et valoir, entrent dans cette catégorie.
Par exemple: Les efforts que ce travail m'a coûtés. Les 30 francs qu'il m'a coûté.


Lorsque le participe passé est employé avec un adverbe de quantité (beaucoup, combien, tant, trop, plus, etc.) ayant pour complément le pronom partitif en, il est généralement invariable.
Par exemple: Des gens comme vous, j'en ai tant vu / connu!.
Cependant, l'usage admet l'accord du participe passé.
Par exemple: Des charlatans? Combien n'en avait-il pas rencontrés!.


Le participe passé précédé d'un collectif (une foule de, une partie de, etc.) accompagné d'un complément, s'accorde, selon le sens, avec le nom collectif ou avec le complément.
Par exemple: La partie des coûts que j'ai assumée était considérable (accord avec le nom collectif). Une partie des coûts que j'ai assumés était remboursable (accord avec le complément).

L'orthographe

La ponctuation

 

 

 

 

Le point

Le point d'interrogation

Le point d'exclamation

La virgule

Le point-virgule

Les points de suspension

Les deux points

Les guillemets

Les parenthèses

Le tiret

 

 

 

 

La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées.
D'autre part, elle sert à marquer, à l'aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture.
Les principaux signes de ponctuation sont: le point [.], le point d'interrogation [?], le point d'exclamation [!], le point-virgule [;], les points de suspension [...], les deux points [:], la virgule [,], les guillemets [" "], le tiret [], les parenthèses [( )].

 

a)- Le point: il marque une grande pause dans la lecture. Il indique la fin d'une phrase. Il se met aussi après une abréviation.
Par exemple: Hâtez-vous d'aller vous mettre en tenue. Nous attelons dans un instant. (Alain-Fournier) / C.Q.F.D. = ce qu'il fallait démontrer.


b)-
Le point d'interrogation: Il se trouve à la fin des phrases qui expriment une demande. Il est suivi d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la phrase.
Par exemple: Quel esprit ne bat la campagne ?


c)-
Le point d'exclamation: Il se met après une interjection ou à la fin d'une phrase qui exprime la joie, la douleur, l'admiration... Lui aussi est suivi d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la phrase.
Par exemple:

O rage! O désespoir! O vieillesse ennemie!
Oui
! Ca y est! Il a réussi son examen! (Corneille)


d)-
La virgule: Elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une phrase, les éléments semblables, c'est-à-dire de même nature ou de même fonction, qui ne sont pas unis par l'une des conjonctions de coordination mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Comme elle sépare les énumérations et permet ainsi de lever certaines ambiguïtés de construction.
Par exemple: L'homme était petit, trapu, rouge et un peu ventru. (Maupassant)


e)-
Le point-virgule: Il marque une pause moyenne dans la lecture. Dans une phrase, il sert à séparer: des propositions liées plus ou moins étroitement par le sens, et les parties semblables ou les propositions d'une certaine longueur dont les éléments sont déjà séparés par des virgules.
Par exemple: Je me trouvais triste entre les rideaux de mon lit; je voulais me lever, sortir; je voulais voir ma mère, ma mère à tout prix... (P. Loti)


f)-
Les points de suspension: Ils indiquent que la phrase est inachevée, marquent une interruption causée par l'émotion, la surprise, l'hésitation... ou un arrêt voulu dans le développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
Par exemple: «Messieurs et chers administrés... Messieurs et chers admi... Messieurs et chers...» (Alphonse Daudet).


g)-
Les deux points: Ils annoncent les paroles de quelqu'un, une énumération, une explication ou une justification.
Par exemple: Zadig disait : « Je suis donc enfin heureux! » . (Voltaire).


h)-
Les guillemets: Ils s'emploient pour encadrer: une citation, les paroles de quelqu'un, une conversation, une expression ou un terme qu'on veut mettre en valeur.
Par exemple: Le Comte: " Le Roi peut à son gré disposer de ma vie ". (Corneille -Le Cid-)


i)-
Les parenthèses: elles servent à isoler une idée, une réflexion qui pourraient être supprimées sans altérer le sens de la phrase. Comme elles peuvent être utilisées pour insérer des explications supplémentaires. Un narrateur peut les employer pour exprimer ses réflexions personnelles.
Par exemple: Une petite fille (de sept ans) s'approcha de l'éstrade.


j)-
Le tiret: Il marque le changement d'interlocuteur dans un dialogue et marque aussi la mise en valeur d'un élément de la phrase.
Par exemple:

Reste-t-il du pain d'hier? dit-il à Nanon.
Pas une miette, monsieur.
(Honoré de Balzac)

 

 

 

 

 

 

 

 

//

01/08/2008
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 22 autres membres