gardez le sourire

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DICTÉE : LE FLEURISTE

DICTÉE : LE FLEURISTE
Dernière modification de ce document : le 6 mai 2007
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Le Fleuriste (La Bruyère)
Le fleuriste a un jardin dans un faubourg; il y au lever du soleil, et il en à son coucher. Vous le planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire; il ouvre de grands yeux, il frotte ses mains, il se baisse, il la de plus près, il ne l'a jamais vue si belle, il a le coeur épanoui de joie; il la quitte pour l'Orientale; de là il à la Veuve; il passe au Drap d'or, de celle-ci à l'Agathe, d'où il enfin à la Solitaire, où il se fixe, où il se lasse, où il où il de dîner; aussi est-elle nuancée, bordée, huilée, à pièces emportée; elle a un beau vase ou un beau calice; il la , il l' . Dieu et la nature en tout cela ce qu'il n'admire point; il ne va pas plus loin que l'oignon de sa tulipe qu'il ne livrerait pas pour mille écus et qu'il donnera pour rien quand les tulipes seront négligées et que les oeillets auront prévalu. Cet homme raisonnable, qui a une âme, qui a un culte et une religion, chez soi fatigué, affamé, mais fort content de sa journée: il a vu des tulipes.
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Deuxième texte
Boileau à M. de Lamoignon (Épître VI, 1667)
Oui, Lamoignon, je les chagrins de la ville
Et contre eux la campagne mon unique asile.
Du lieu qui m'y -tu voir le tableau ?
C' un petit village, ou plutôt un hameau,
Bâti sur le penchant d'un long rang de collines,
D'où le soleil au loin dans les plaines voisines.
La Seine, au pied des monts que son flot vient laver,
Voit du sein de ses eaux, vingt îles s'élever.
C'est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille
à profit les jours que la Parque me file.
....Ô fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux !
Que, pour jamais, foulant vos prés délicieux,
Ne -je fixer ma course vagabonde
Et, connu de vous seuls, oublier tout le monde !


01/08/2008
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