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Convention relative aux droits de l'enfant

 

Dès 10/11 ans

Convention relative aux droits de l'enfant

 

Article premier

Définition de l’enfant

L’enfant est défini comme tout être humain de moins de dix-huit ans, sauf si la loi nationale accorde la majorité plus tôt.

 

Article 2

Non-discrimination

Tous les droits s’appliquent à tout enfant sans exception. L’Etat a l’obligation de protéger l’enfant contre toute forme de discrimination et de prendre des mesures positives pour favoriser le respect de ses droits.

 

Article 7

Droit à l’identité

L’enfant est enregistré dès sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux.

 

Article 13

Liberté d’expression

L’enfant a le droit d’exprimer ses vues, d’obtenir des informations et de faire connaître des idées et des informations, sans considération de frontières.

 

Article 14

Liberté de pensée, de conscience et de religion

L’Etat respecte le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion, dans le respect du rôle de guide joué par les parents.

 

Article 15

Liberté d’association

Les enfants ont le droit de se réunir et d’adhérer à des associations ou d’en former.

 

Article 17 

Accès à une information appropriée

L’Etat garantit l’accès de l’enfant à une information et à des matériels provenant de sources diverses. L’Etat prend des mesures pour protéger l’enfant contre les matériels nuisibles à son bien-être.

 

Article 29

Objectifs de l’éducation

L’éducation doit viser à favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant, le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de ses potentialités. Elle doit préparer l’enfant à une vie adulte active dans une société libre et encourager en lui le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que de la culture et des valeurs d’autrui.

 

Article 30

Enfants de minorités et de populations autochtones

L’enfant appartenant à une population autochtone ou à une minorité a le droit de jouir de sa propre culture, de pratiquer sa propre religion et d’employer sa propre langue.

 

 

 

 

 

 

 

« …Le droit pour chaque enfant à une identité comprend

essentiellement trois éléments : le nom, une nationalité, la

 connaissance de ses parents. Cette trilogie est reprise plusieurs fois

 dans différents articles de la Convention. Les Etats parties doivent

 tout mettre en œuvre afin que, partout et à tout moment, ce droit

 soit reconnu, respecté, préservé.

Les organismes internationaux estiment que chaque année dans le

 monde un tiers des nouveau-nés ne sont pas déclarés. 40 millions

 d’enfants sont privés d’existence légale. Sans protection juridique,

 ils deviennent des proies faciles, exploités dès le plus jeune âge, dans des ateliers clandestins ou des réseaux de prostitution

d’enfants. (..) L’enfant privé d’identité ne bénéficie ni des

 campagnes de vaccination, ni des services de soins. Il n’est pas

scolarisé. Plus tard, à l’âge adulte, il ne peut s’insérer dans la société

 : impossible pour lui de prouver sa nationalité, d’obtenir un

 passeport, un permis de conduire, de se marier, d’effectuer des

 transactions commerciales …

 

C’est dire l’importance et l’urgence de faire appliquer ce droit pour

chacun à une identité. »

 

(Source : Les droits de l’enfant expliqués aux 11/15 ans », Michel Pellation et Patrice Brizard,Ed pemf, Unicef 2001

 



29/07/2008
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